Le dépistage des drogues

DEPISTAGE DES DROGUES

Lorsque des produits sont consommés par un individu, on en trouve des traces dans son organisme (sang, urine, salive, cheveux, ect) durant une période plus ou moins longue en fonction de différents facteurs. Certains de ces facteurs sont liés au produit et à la consommation : type de drogues, quantité, qualité, habitudes de consommation,ect Lors d'un usage régulier, la période de détection est prolongée. D'autres facteurs sont liés à la personne elle-même et au rythme auquel son organisme fonctionne. C'est pourquoi il est impossible de fournir des délais précis après lesquels on ne trouve plus de traces de substances. La seule manière d'être certain, c'est de n'avoir rien consommé.

Substance

Urine

Cheveux

Sang

Alcool

6-12 heures, plusieurs jours pour le métabolite éthyl Gluconoride(EtG)

12 heures

Amphétamines (exception meth)

2 à 4 jours

jusqu'à  90 jours

12 heures

Métamphétamine

2 à 5 jours

jusqu'à  90 jours

24 heures

Barbiturique (exception phénobarbital)

2 à 3 jours

jusqu'à  90 jours

1 à 2 jours

Phénobarbital

7 à 14 jours

jusqu'à  90 jours

4 à 7 jours

Benzodiazépine

1 à 5 semaines

jusqu'à  90 jours

6 à 48 heures

Cannabis

1-30 jours

jusqu'à  90 jours

2 jours

Cocaïne

1 à 3 jours

jusqu'à  90 jours

24 heures

Codéine

2 à 4 jours

jusqu'à  90 jours

12 heures

Morphine

2 à 3 jours

jusqu'à  90 jours

6 heures

Héroïne

2 à 3 jours

jusqu'à  90 jours

6 heures

LSD

2 à 24 heures

inconnu

0 à 3 heures

PCP

5 à 60 jours

jusqu'à  90 jours

24 heures

En ce qui concerne le cannabis, on voit apparaître le phénomène de "fumeurs passifs". C'est-à -dire qu'il est possible de retrouver des traces de THC chez des personnes non-fumeuses en contact avec de la fumée issue de la consommation de joints. Ces traces seront plus ou moins importantes en fonction de l'intensité de l'exposition et du niveau d'aération de l'endroit durant l'inhalation passive.

RAPPEL :

La consommation de drogues comporte toujours des risques pour l'usager ou son entourage.
La détention de la plupart de ces produits est illégale ou soumise à un contrôle médical, elle est donc passible de sanctions pénales.

La conduite d'un véhicule sous l'effet de produit psychotrope est altérée et fait l'objet de poursuites judiciaires.